Je suis un lieu commun - Journal de Daniel Simon.over-blog.com

Il avait beaucoup ri tout au long de sa vie, de tout, de rien, quoi. Un soir, il s'arrêta, épuisé, les yeux secs, il ne se souvenait plus de quoi et pourquoi il riait. Il réfléchit mais rien ne venait. Ça le fit rire et il n'arrêta plus.

Il avait oublié le son de sa voix dans le silence de son logement, il aimait ce silence avant, quand il s'effaçait des agitations pécuniaires, absent à l'appel, sur le radeau des médusés. Depuis quelques mois il était reclus, une sorte d'hibernation mentale...

Que les lumières si fables soient-t-elles résistent à la tempête et nous éclairent encore, tant que nous les entretiendrons.

C’est ici encore et encore paysage hérissé de tout absolument amour perdu dans un poème trop rapide C’est ici sans ambages ni excuses porte ouverte sur la patience exercice d’extinction à quoi prêter souffle et sursauts de syllabes? C’est ici que lumières...

C'est ici sur le seuil dans le fil escarpé des demeures provisoires je suis un temps si court dans la rétrospective du silence c'est ici et ca compte pour du beurre cet ici qui ne m'appartient plus.

Entre la gomme et la taille, Le crayon fait grise mine. La solitude, Une éponge noyée. L'ordre Est un désordre Sans ambition. L'amour est un pare-feu En marchand d'allumettes. La vertu Est une laitue Aux ailes fanées. Les souvenirs Nous font Des frissons...

La nuit tombe et déjà on n'aperçoit plus dans le brouillard que quelques fenêtres éclairées. Je guette le sentier de cendres qui mène aux maisons, une sorte de fer à cheval qui relie ces nouvelles constructions de francophones dans la Flandre des environs...

Saint Nicolas coincé entre le Black friday de m... et Noël annonce qu'il remettra bientôt, pour leur apprendre à tous ces gens, les enfants au saloir. Comptez les vôtres demain et n'achetez pas de salaison.

Voilà un peu de neige tombée, ils filment chaque année les flocons de retour comme les traces des temps anciens, des reliquats incertains. Le temps de regarder les images et le blanc a disparu, un décor relégué dans le hangar aux melancolies joyeuses....

"Et d'un coup, on est nu.Enfance entortillée aux pieds, la tête si loin des contingences. Le vocabulaire sonne comme de la grenaille, les grosses coupures ont été mangées. Plus léger, plus près. La faim est toujours vive le matin mais le matin est plus...