Hier, je retrouve dans ma bibliothèque un livre acheté, jamais coupé, jamais lu, une perle. Karl Kraus et Franz Wedekind. Deux auteurs de langue allemande à la pointe du combat pour la liberté politique, sexuelle,...Dans les luttes de classes du temps,...
Lire la suiteLettre au Grand Saint...
La nuit était tombée. Petit, je vivais à la campagne dans une maison perdue au milieu des champs, dans le noir des nuits étoilées. Je vous attendais avec une inquiète impatience. Nous vous attendions tous. Vous aviez quelque chose pour chacun. Nous n’étions...
Lire la suiteAu bord de l'oral
Il existe des livres qui rendent des amours impossibles, qui nous forcent à reconnaître que si quelqu'un trouve plaisir dans cette littérature-là (ou aime les moules au chocolat, la langue basse des à peu près, les passe que, à cause que, ...ou, punctum,...
Lire la suiteQuand il pleut comme il pleut
Quand il pleut comme il pleut, dans ce gris froid d'été, que l'autome a gagné et que les arbres tombent comme des quilles, que l'hiver sera là dans les tempêtes sociales, que l'électricité manquera à un moment ou l'autre, que le WIFI tremblotera et que...
Lire la suiteLe motif du tapis
Un atelier d'écriture d'été a eu lieu il y a une semaine (Photographie et fiction ou récit biographique à Schaerbeek). Je l'ai animé en me disant que c'était un des derniers dans le genre et en été... Ca donne du sel aux plats. Belle équipe, beaux creusements,...
Lire la suiteVoir c'est fuir
Voir c'est faire écrivait Michel Gheude (1) en 1997. Les réalités de la télévision des écrans et des multiples obstructeurs de compassion se sont développés comme outils d'usages et objectifs terminaux. Se connecter pour être connecté, se brancher pour...
Lire la suiteDes hommes, des femmes, il y en eut tant
Des hommes, des femmes, il y en eût tant autour de la table le soir, et le matin s'enluminait de ce qu'ils laissaient dans la nuit. Ca se décomposait lentement dans le sommeil et rejoignait par fragments la mémoire endormie comme un chat sur un meuble...
Lire la suiteLe reste du monde
Je suis à la poste, il pleut comme vache qui pisse, j'en profite pour faire provision de timbres ( qu'on léchait avant en pensant à autre chose...). "Je voudrais envoyer du courrier aux Comores..." La préposée, attentive et charmante, me répond tout de...
Lire la suiteLa dissipation du territoire
Des livres, des films sur la marche ne cessent de paraître. Comme si cette activité recelait dans son épuisement de toutes formes un infini dépliement de l ' homme dans le cours d'une vie. Marcher pour vivre, marcher pour mourir. Marcher pour échapper...
Lire la suiteOn va le coeur encore saisi
On va le coeur encore saisi de ces vives échappées, on s'en remet au vent, à la pluie, à la neige, aux bruits du monde pour vivre encore un peu ici en dépit de la honte souvent d'être homme parmi les hommes, on y va, on avance, le ciel entrouvert sur...
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