Photo DS "Détruire, dit-elle, détruire tout ce qui aura été touché par l'ombre des hommes, même cette ombre il nous faudra l'effacer. La langue elle-même il nous faudra la broyer, l'étriper, l'emasculer dans le son roulant de la mitraille. Et ce sera...
Lire la suiteC'est si simple de finir avant d'avoir commencé.
Régulièrement disparaître de ces fils d'actualités, filles et fils, et retourner au charbon, loin de ces "mines de rien" qui font la part triste du monde. Ecrire sous la surface des glaces, en apnée d'été, et redire encore et encore la beauté sans photos...
Lire la suite"Fin de la peinture de paysage"
Chaque jour je me réjouis d'avoir fait des voyages avant la saturation des paysages... Dans les années 70 je lus cette magnifique suite de poèmes de Jurgen Becker..."Fin de la peinture de paysage".... Quand j'ouvre la revue aujourd'hui, je perçois le...
Lire la suite"Julie ou la dissolution" de Marcel Moreau (lecture )
Hier, la nuit s'est installée comme chez elle,
Hier, la nuit s'est installée comme chez elle, c'était l'heure des dernières volontés du jour, une cigarette encore sur un front déjà troué de lampadaires et son visage, son beau visage de veuve quotidienne, s'est glissé dans les plis des chagrins des...
Lire la suite"Dans l'éloignement provisoire de la tempête
"Dans l'éloignement provisoire de la tempête, les mêmes écornifleurs, jacteurs haineux, empotées psalmodiant comme des pythies sinistres, cyniques escogriffes aux haleines fétides, religieuses, égorgeuses et mitrailles verbales, rafales de basse stupidité...
Lire la suiteCette lumière coupait tant et tant
Cette lumière coupait tant et tant on sortait tout couturé de son enfance certains avaient perdu la langue dans des brouets de vilaine mémoire une vie suffit parfois à gratter son abécédaire des papillons noirs s'envolent dans des ciels de rasoirs tombent...
Lire la suiteLaver la pluie
Laver la pluie lessive d'avant le soir dernières embrassades larmes et rires confus au pied du sablier les yeux tout embrumés des secondes jetées au fin fond d'un baiser. °°° De ce morceau du monde il ne connaît plus rien de ce morceau du monde il ronge...
Lire la suitePoncer les échardes
Poncer les échardes jusqu'à la poussière du peu des enfants courent dans la rue aux secrets éphémères c'était la nuit sans armes des assassins puberes le matin éclaire de haut les hommes qui titubent vers des endroits fragiles ils vont à peine pardonnés...
Lire la suiteUne étrange régression
Une étrange régression les avait saisis à l'instant, ils allaient vivre des frissons purs et cadenassés, ils l'avaient oublié dans les salmigondis binaires du temps, oui, le poète était lumineux et sans reproche, et celles et ceux qui contesteraient cela...
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