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L'été est une zone franche sentimentale

Ce qui me fait rire: "Oh, moi, je n'ai pas d'imagination!"
Ce qui me fait encore plus rire: "Si tu es en panne d'écriture, va te promener et ton imagination reviendra..."
Ce qui me fait hurler de rire" Oh toi, c'est normal,PUISQUE tu es écrivain..." (parler, lire, connaître les codes élémentaires relationnels, avoir des livres chez soi dans ce qu'on appelait une "bibliothèque", regarder la vie quotidienne, détester les émissions "documentaires" sur mon voisin et son jardin qui et son éolienne qui et son chien qui et faites entrer les témoins et... )
Ce qui me cloue : "Je suis trop franc/franche" (emmerdeur/deuse), " Je suis comme je suis", "Faut me prendre comme ça", "Chacun son avis, je suis pour le dialogue", "Ca dépend" (sans rien ajouter), "OUI mais..." (et changer de sujet), "Etre classe", "L'informatique et moi..." (et pas en toucher une pour apprendre quoi que ce soit d'élémentaire), "Tu peux me rappeler ton adresse?" (et ils ont le nez dessus), "C'est culturel" (à propos de n'importe quoi...)...
Allez, vais fermer cette page bientôt, l'été est une "zone franche sentimentale", "Il n'"y a pas d'air", 'Franchement le Piétonnier!", "Ils exagèrent!", ...bonne journée, il va faire orage si on les croit...

 

Une pie a élu résidence sur ma terrasse entre les oliviers et autres arbustes.
Elle est voleuse, élégante, vive, subtile.
Depuis l'hiver, elle se pose, picore, inspecte et s'envole.
J'ai prévenu mon assurance-vol au cas où...

 

Le singes nous regardent et nous les regardons. 
Une langue, entre autres, nous différenciait. 
Ce ne sera bientôt plus le cas.

 

Les nuages prennent de l'embonpoint pour les amours de long cours.

 

Il pleut parfois pour nous assigner à résidence dans le silence brouillé du monde.

 

Les nuages assombrissent sa vie d'un seul coup, un exil immédiat, il est dans l'ombre des montagnes, la mer s'en est allée, la pluie tombe comme un coup de grâce, il ferme les yeux, il a dix ans et regarde par la fenêtre au loin où personne ne l'attend.
Quelques instants plus tard, la lumière fait exploser les vitres, il ouvre lentement les yeux, les rues fument, les oiseaux repartent vers le ciel d'où ils sont tombés, il est heureux.

 

La schizophrénie sociale sera une des conditions du "vivre-ensemble"... Aveugle, sourd, beuglant et sans connaissance des codes relationnels, chacun fera n'importe quoi au nom de sa liberté qui est l'expression la plus haute du mépris. On se marche sur les pieds en permanence. Une des visions de l'enfer du déni.

 

 

Rions un peu en ce beau dimanche...
(Le Carré à Liège)
« Il faisait chaud et bon nombre d’étudiants avaient également terminé leurs examens » ajoute la porte-parole.

J'adore les arguments qui marquent, renforcent, alimentent le passage à une alcoolisation massive qui durera 50 à 60 ans.
D'autres cultures le font au sucre permanent, aux sodas etc...pour fêter le Dieu Diabète...
Rite de passage, mort saoul avant d'être "mort crevé", puis "mort burn-out", puis "mort viré", et enfin mort, Chef un p'tit verre on a...

 

Il y a des villes, des quartiers où on entre en apnée et qu'on quitte dans une longue expiration. 
Là des souvenirs sales, abîmés par la moisissure du temps, des désastres, échecs, trahisons et autres abandons.
Chacun à sa cartographie des étouffements.
D'autres villes sont ouvertes, souvent les moins prétentieuses, indolentes presque, elles sont d'ici, de là, pauvres ou somptueuses mais sans ce surfait de sympathie obligée que certaines entretiennent.

 

Tag(s) : #Articles
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