Un coup de cœur du Carnet Pierre HOFFELINCK, K-Gool®, Murmure des soirs, 255 p., 20 € / ePub : 12,99 €, ISBN : 978-2-930657-87-5 Que de « cagoules » dans l’Histoire : celle du bourreau, celle de l’Extrême-droite française des années 30 (« La Cagoule »),...
Lire la suiteJ’ai la passion de chanter, pas celle de Dieu. (en cours)
J’ai la passion de chanter, pas celle de Dieu. Je chante la terre, le ciel, l’horizon, mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs… oh, oh, ce serait le bonheur… Ca me rappelle une vieille chanson...d'il y a très longtemps, du temp de grand-mère... Elle...
Lire la suiteDepuis trop longtemps je rêvais de Varsovie.
J’avais vingt ans et je voulais me plonger dans l’Histoire comme d’autres se jettent dans les flammes. John Le Carré, Ian Fleming , Samuel Fuller, plus que Trotski ou Lénine étaient mes guides. Je ne me l’avouais qu’aux heures flottantes de l’aube, quand...
Lire la suiteL'enfant sur la chaise
C’est là qu’il avait choisi sa place, ça lui semblait parfait pour attendre « la suite des événements », comme disaient les adultes. C’était une simple chaise. Il s’assit sans manière et passait son temps à tailler un petit morceau de bois avec un canif,...
Lire la suitePatiente est la mule
Patiente est la mule, patient le soleil, il tombe lourd sur la file des montures attachées et les muletiers suent dans leurs gandouras empoussiérées, ils fument pour chasser les mouches qui piquent le cuir des hommes et des bêtes... Les touristes arrivent,...
Lire la suiteL’art de la promenade (Michel Joiret, Le long chagrin de mes jardins de ville)
L’art de la promenade Michel JOIRET, Le long chagrin de mes jardins de ville, illustration de couverture de Rupert Joiret, Coudrier, 2022, 99 p., 18 €, ISBN : 978-2-39052-031-3 Michel Joiret est un marin au long cours de la littérature belge et, à l’occasion...
Lire la suiteDes portes se fermaient s’ouvraient
Des portes se fermaient s’ouvraient dans le même mouvement autour de lui la glace avait fondu il se mit à nager dans cette mer propice aux émerveillements de la brièveté Rien n’émergeait rien ne flottait les arbres les clochers les pylônes et les hommes...
Lire la suiteIl avait des amis, des amies
Il avait des amis, des amies, et même plus si affinités, des êtres qui avaient compté sur tous les doigts de la grande main qui les resserrait et les protégeait souvent du désespoir discret de voir leur ombre se profiler seule et les accompagner en claudiquant...
Lire la suite« Tiens-toi droit, tiens-toi droite ! »
« Tiens-toi droit, tiens-toi droite ! » C’était la posture de la dignité, de la liberté, d’une sorte de corps échappé aux galères du temps, le corps de tant de générations qui avaient connu le joug de la misère, de la servitude, de la maladie et des humiliations,...
Lire la suite...les corps...
Il notait comme les corps, la façon de marcher, de lever la tête, d'aller à travers l'air disait presque tout de la biographie tragique ou heureuse des passants. Epaules relevées autour d'un cou trop court, les bras légèrement arqués, toujours prêts à...
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