
Tout-Moi, Tout-Monde sont dans un poème … Daniel Simon, décembre 2014. - Tout.pdf
Lire la suiteJe l'ai aimée belle noire cruelle comme on se coupe le coeur pour nourrir de vieux chiens, je l'ai aimée cubaine aux bras si longs qu'ils me tenaient longtemps dans des chansons vulgaires et me faisaient pleurer parfois, l'aimer jusqu'au matin de bois,...
Lire la suiteEphémérides Capuchon sur la tête, il marche bas, les épaules rentrées, il traverse la rue dans la plus longue diagonale et s'encastre entre deux voitures avant de diparaître dans la nuit. Elle promène son chien, le visage figé, chignon impeccable et quand...
Lire la suiteOn se réveille la nuit, on se lève, on regarde le ciel par-dessus la brume, on se promet des choses que l'on ne tiendra pas mais qui font comme un baume qu'on repasse aux moments les plus secs. Souvent ça fait comme lorsqu'on rate un train, on attend...
Lire la suiteLa Crèche de la Grand Place de Bruxelles attaquée par les Femen, Le Père Fouettard en sursis à l'ONU, Saint-Nicolas niqué par des parents en sur-consommation/compensation, Godefroid de Bouillon, Place royale qui vacille sur son cheval, les Frères Grimm...
Lire la suiteDe la neige, du passé floconneux enlacé au présent glacé, des enfants tout enroulés de laine, des vieux accrochés aux vestiges de lumière, le temps hésite à se remettre en route, je ne bouge. De la neige encore, la souveraineté du chagrin approche, l'heure...
Lire la suiteCe que l'on abandonne soudain est vif comme un manteau de gel, une étreinte sans amour, tous ces parfums, ces visions d'enfants dans la brume qui s'éloignent, la terre aux pieds et les mains vides, féroces dans leurs désirs, le vent les emporte au-delà...
Lire la suite“Mères belles à agitées” de Jean-Claude Derudder et Stefan Thibeau (avec Jean-Claude Derudder et Daniel Simon) Dimanche 14 décembre – 16h- Roulotte théâtrale (en présence des auteurs) 18, rue de la Paix Élouges, Hainaut, Belgium - 065 65 55 92 A plusieurs...
Lire la suiteLe jardin ne conduit qu'à soi, les allées se referment dans les herbes et nous allons dans la disparition des sentiers, avec aux flancs des musaraignes, des taupes et des mulots, nous allons dans des sabots usés, la cendre crisse sous nos pieds, nous...
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