Parfois on pleure,
comme une porte claque sous le vent,
le fracas augmente avec les années,
on ne sait pourquoi jamais, on pleure,
peut-être pour laver un court instant la terre sous nos pieds,
comme une porte claque sous le vent,
le fracas augmente avec les années,
on ne sait pourquoi jamais, on pleure,
peut-être pour laver un court instant la terre sous nos pieds,
pour une femme aimée et perdue, un temps de poussière qui pique aux yeux,
des amis dans l'horizon brouillé, on pleure,
et tout revient, la force, le désir, la joie même peut-être,
le pardon, précieux pardon des hommes déchirés,
on pleure et la terre respire, là, sous nos pieds
où nous serons.
et tout revient, la force, le désir, la joie même peut-être,
le pardon, précieux pardon des hommes déchirés,
on pleure et la terre respire, là, sous nos pieds
où nous serons.