"Avec les années qui passent et les morts qui agitent les mains sur le terril des solitaires, on s'amuse à voir peu à peu la littérature rentrer dans la bondieuserie saint-sulpicienne des bons sentiments "bien écrits". Le livre remplace irrémédiablement le texte, objet de bricolage, d'attention joyeuse et de cordiales intentions. Le livre est devenu la petite chapelle portative du temps. "On a ses livres", comme on avait ses pauvres, génuflexion et bains de pieds en moins."
Yves Dufour ("Les écrivains du dimanche")