Donc nous y sommes, il va falloir choisir. Se supporter ou se faire hara-kiri (pas beaucoup ces mois-ci). Etrange ce terrain psychiatrique révélant des pathologies anciennes ravivées par des traumas récents Ca y est, j'ai tout dit. Et avec ça on fait quoi? Ca masque quoi, le discours psychiatrique? Quelle haine de soi et des autres, quelle incapacité à vivre son malheur individuel sans en faire profiter les autres? Ca révèle quoi cette joie de "Viva la muerte"?
Peut-être avons-nous oublié que la société du "vivre ensemble", comme le répétaient en boucles de bouches en cul-de-poule nos chers illusionnistes racoleurs, c'est d'abord accepter de vivre, comme toujours, comme dans toute famille, tout groupe humain, dans un "asile de fous".
Quand on le reconnaît, on en comprend mieux les règles, les contraintes, les abjections, les joies construites. Mais il n'y a que peu d'exemples d'amour absolu et d'angélisme. Ca pue et il faut se boucher culturellement le nez et peu à peu on s'habitue à ce fumet humain collectif. Mais il faut le temps, mammifères sommes, humains en (dé)construction.
(Photo d'asiles psychiatriques anciens...Tout ça, sous le couvert médical de l'époque. Aujourd'hui, on fait mieux avec la Ritaline qui coule à flots dans la gorge de nos chers petits.)