Des fumerolles de la neige
de la matière effilochée
au fond des yeux parfois
un grand amour virevolte
par-delà les toits
et je m'en vais
à sa recherche encore
une fois la dernière je me dis
sur mes épaules de la poussière
peut-être aussi le temps
en effleurements soudains
de l'air de l'air de l'air
de rien ou si peu
ça ne pèse pas la vie
qui passe sous la clôture
en accrochant ses cheveux
le corps aspire à se jeter
dans ce grand champ humide
dévale vers le troupeau paisible
le vent est tombé
la nuit se met en route
j'arrive.