Littérature schyzo et moralisation

Le racisme littéraire comme remède à l'inégalité représentative de la littérature?

Post-démocratie surdouée pour l'interdit et la fuite de la réalité ("représentative" de toutes les inégalités) et construisant des "brave new world" comme des espaces concentrationnaires de l'esprit, de la relation sociale et de la mémoire collective.

L'étape suivante: l'organisation par les consommateurs-connectés de leur propre enfermement sous la responsabilité de leur propre "système de sécurité". Autrement dit, l'école et le réel, c'est du pipeau. Une des raisons pour lesquelles ça ne fonctionne pas à mon sens: le Lieu, le Langage et la Loi ne cohabitent plus dans l'espace concentrationnaire de l'école (j'entends...un lieu de garde, un "parc humain", un lieu de concentration et de violence juridique, morale, intellectuelle, raciale et sexuelle.)

Les jeunes (les profs, les parents, nous) savent que le récit embarqué dans l'école les fera couler face à la première vague. Une schizophrénie qui est entre autres une des plus flagrantes expressions de la muticulturalité déclarées et de l'autre, ghettoisée de plus en plus durement (comportements, mariages, déni de l'histoire du pays d'accueil et déni de l'histoire des nouveaux citoyens,...confusions de représentations, ignorance proche de l'exécration réciproque,...).

La littérature, Hanif Koraichi, par exemple, traite de ces questions mais les lecteurs "emparisiannés" préfèrent des histoires mélancoliques et kitches (combien de fois allons-nous assister dans des textes post-modernes au déballage des "stars" trop grosses (Elvis), trop camées, trop gays ou trop...?)

Combien d'histoires de familles moyennes, par contre, dans les affres des relations conjugales et amoureuse explosées sur les mines du "pas de souci" (de soi et de l'autre) et attendez cette p...de rentrée et la presse, les "chers amis", les libraires, olé, vont fêter à tours de pages et d'ondes la littérature blanche de l'anomie).

Personnellement j'ai des exemples durs à ce propos (des expériences) que je relaierai un jour dans un texte plus élaboré sur les destructeurs de culture, dont l'école et les intermédiaires culturels sont parmi les axes les plus enthousiastes.