Et voilà, c'est fini, ça s'appelle C'EST ICI ce sont 80 pages de poèmes à relire, affiner et envoyer aux éditeurs pressentis mi-février. Une façon de regarder son microscopique marais salant dans le bruit de fond d'un monde qui a rétréci au lavage.
Un poème, c'est une forme d'essorage puis on le met à sécher dans un livre. Faut pas mélanger les couleurs ni les matières, ca fait vite corbeille fourre-tout.
Et le titre du suivant est sorti de l'essoreuse, MAINTENANT. Éviter toutes ces envolées poétiques qui empêchent d'y arriver, au cœur du monde.
Trop d'ouate, de colifichets. Enfin on se débrouille pour ne pas ronfler en tentant de respirer.
Et se retenir de mourir encore un moment.