Ce "niveau 4" exaspère, émeut, terrifie (?), amuse, excite, fatigue révèle les faux amis, souligne les vrais ennemis (et je ne parle pas des "Terrorisses"), alimente le moulin à paroles des explications toutes faites que je dois entendre depuis la guerre du Viet-Nam et que je lisais à propos de l'Algérie, ce "niveau 4" a montré que les termes de "résistance, sur-usés de puis les annéers 80, sont manifestement de jolies mouches que l'on se met sur le visage avant de sortir dans le clan de sa tribu.
Ce "niveau 4" a montré et montre la schyzophrénie du langage du Pouvoir et la même distance entre les conversation privées et le Poing d'exclamation des Citoyens, on assiste à des JT où trois phrases sont nécessaires pour dire ce que disent trois mots, on voit la fatigue (signe honorable de conscience professionnelle), on voit les théâtres fermés qui disent toujours qu'ils sont des lieux ouverts mais faut bien obéir au Chef de la Sécurité, puis des théâtres qui ouvrent et des spectateurs en massent qui "n'ont pas peur" et qui ne se prennent pas pour des Jean Moulin non plus.
Ce "niveau 4" rappelle que les théâtres, tous les lieux de spectacles étaient ouverts pendant la deuxième guerre mondiale, Paris, Bruxelles, Londres chantaient, sortaient. Et on mourrait parfois mais on ne faisait pas un fromage (politique et sécuritaire) d'un état de guerre. C'est comme ça et "ya d'la joie!". Sachant que nous ne sommes pas encore en guerre (ni chaude, ni froide, faudrait se revisionner quelques infos du temps du Gel pour remettre un peu les choses en place ) mais en "grand tremblement" devant quelques soldats crapules soutenus par le pétrole Daesch raffiné en Turquie, plus quelques esclaves et des rapts.
Ce "niveau 4" nous dit beaucoup de la déliquescence des responsabilités dues au principe de "précaution" qui est dévenu un principe de castration tels que le veulent les "citoyens terrifiés" (je n'en n'ai pas rencontré un seul), il nous informe clairement de la culture Grand Guignol que l'homme du Réseau (Face Book, Twitter et autres...) aime se voir vivre dans la relation à son chauffage central et à son écran (ses deux partenaires les plus sexués depuis 10 ans), il nous en dit sans cesse sur la dilution du langage où des phrases-clés soufflées par les interwievers sonnent comme des borborygmes bienséants.
Ce "niveau 4" nous dit aussi beaucoup de la défiguration du réel et de sa mise en récits officiels, médiatiques et de brèves de comptoirs des événements quotidiens. Tout de suite, et ça plaira à une partie de nos "psys-citoyens", on parle de soutien psychologique pour les enfants des écoles. Je rêve. Un soutien psychologique, c'est quoi? "Plus jamais ça" version comptines, les méchants Daesh contre le bon "niveau 4", les fleurs nous protègent, Noël apprpoche et l'hiver aussi, pour les autres...Ah oui, je sais, ça veut dire écouter et parler. Pourquoi on ne dit pas alors "écouter et parler"? Parce qu'un soutien psychologique dans un de nos établissements, je préferais pas, sincèrement.
Le "niveau 4": une magnifique répétition de la Société du spectacle de la peur douce et surjouée où le réel est lentement ingéré par la mise en scène muette du Pouvoir. The show must go on and the Show is the World.