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Elle a posé ses mains sur le front de cet homme sur le banc sous les arbres de l’allée et des oiseaux se sont envolés de ses yeux fatigués.
Dans le silence de cet effleurement se sont retirés les portes qui n’ouvrent plus sur rien, les matins qui se brouillent encore de nuit, les raideurs tout occupées à croire, les espérances vendues à la sauvette, les enfances déliées dans des corps de vieillards.
Elle a posé ses mains et un rien de vocabulaire a retrouvé sa place dans le vol des oiseaux qui reviennent.