Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

Peut-être est-ce du vent, ou quelque chose de fluide qui traîne dans l’air quand on n’y pense plus à cette catastrophe qui s’appuie sur chacun de nous et fait qu’un jour nous cédons par l’épaule, la hanche, le coeur ou la raison, nous cédons et rien ne change dans cette matière légère qui passe de l’un à l’autre et se prolonge jusque dans le souffle des grands arbres.

 

J’entends des hommes chaque jour parler à l’abri de ce qu’ils osent dire et, ni paroles ni livres ne les sauvent de la colère qu’ils mettent à étouffer les mots qu’ils prononcent dans l’entende cordiale qui ceinture la langue des ordures et des aveux trahis, je les entends et c’est de silence souvent que rêvent alors les hommes qui regardent les hommes comme des oiseaux devant l’azur et s’envolent d’une traite en ignorant le sol et la gravité des lignes d’horizon.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :