Dans son jardin il est tombé
bras étendus dans la terre noire
C'était une belle et forte image
Ce corps mêlé aux feuilles mortes
Comme son chien l'année dernière
Au même endroit du cœur
Un battement de trop
De moins juste après
Il a fermé les yeux
Sans voir l'image
Sans se préoccuper
Des matières couleurs lignes de fuite
Simplement une dernière esquisse
Un crayonné inachevé
Les jambes dispersées hors cadre
Le menton dans un sourire d'herbes
Et la nuit qui posait sa couverture
Délicatement une dernière fois
Sous sa nuque.
Pour Paul Parker 1950-2022