depuis les années numériques de parler de "mots", tes mots, ses mots,. ..comme si on parlait de notes pour la musique, de couleurs pour la peinture,... Cette étrange façon puérile de picorer plutôt que de considérer la phrase ou le vers, dans son amplitude, sa place, sa vitesse, ....
Cette étrange confession publique que, décidément, les outils pour parler de la littérature, pour la critiquer, la remuer, la secouer, si nécessaires, manquent singulièrement aux tribus de chroniqueuses et de prescripteurs, des influenceuses et de renvois d'ascenseurs bruyants comme des casseroles mal attachées.
J'en connais même qui ne cessent de parler d'eux à chaque occasion, qui enfilent les mêmes perles à chaque manifestation de sororité littéraire, c'est ridicule, sans effets sur le dérèglement climatique de l'édition donc, sans importance.