Aaaaah ces lectures, lourdes de conséquences, ennui, dégoût de ce temps falsifié en écoutes compassées, tête vide, croisant les doigts pour que ça finisse, frissonnant devant ces exhibitions impudiques où ce n'est pas le bien ou le mal lire qui est en jeu mais la joie de se délecter de soi.
On assiste au pire: la lectrice-autrice et le lecteur-auteur, les crocs bien dessinés dans des bouches goulues d'elles-mêmes, le texte crevant à chaque expulsion de ce médiocre radotage en sourires-camera, bavotant sans fin dans ces tournois narcissiques, aaaaah, couper la langue de ces charcutiers et cousettes du verbe éteint, quel rêve, quel soulagement ce serait !