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Les arbres étaient verts

les oiseaux bruyants

les hommes en colère

de rage et d’amnésie

le langage perdu

dans des simulacres

larmoyants et primaires

 

Ce lourd désir des hommes

aux armatures molles

et bravaches

sans distinction de lieux

les encombrait

et le lait des mères

ne suffisait plus à rassurer

 

Les arbres sont tombés

les oiseaux envolés

on ne sait où

partout peut-être

où les hommes

lisent le visage buriné

de leur naissance.

 

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