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Elle dit pour les vagues : le ciel de la mer.

 

Lenteur des vieux à laquelle je m’accorde avec joie et impatience.

 

Certaines voix me désespèrent et je dois m’en emplir.

 

Un corps général : elle se brûle la main, je retire la mienne.

 

De grand cœur souvent signifie avec honte.

 

Un grand-père tient la main de la petite, elle grandit à chaque pas.

 

La fatigue est une façon de vivre resserré.

 

S’encolérer de ne pouvoir être ici sans remords.

 

La nuit commence par un renoncement, le jour par des promesses.

 

Des textes comme des horloges, qui sonnent à l’heure dite.

 

Prendre possession, un germe d’avant fièvre.

 

Parfois je pleure la fin des larmes qui arrive trop tôt.

 

Tant de promenades reportées et tombées dans le poème.

 

Dans une chambre lointaine, elle prépare le lit, au cas où, dans le meilleur des cas.

 

La méchanceté a besoin du comique pour jouir de tout.

 

Un ciel de nuit et l’oreille grandit.

 

Se mettre à l’ouvrage, enfin s’abandonner à ce qui n’est qu’une humeur devant la matière.

 

Faire la cuisine, peler, cuire et servir avant l’étreinte.

 

L’avion dans le ciel, un train dans le paysage: des piqûres dans la constance des lieux. Un homme dans la ville et le minéral se réchauffe.

 

Ces années-ci, ces années-là, deux façons de conjurer l’absence du temps commun.

 

Elle s’arrête au milieu de la rue pour téléphoner, une façon d’héroïsme des aveugles.

 

Vouloir être au seuil de chaque étape et franchir toutes les portes sans ménagement.

 

La fatigue est une sourdine qui efface lentement ce qui frappe et sonne.

 

Ce qui étonne et touche plus que la parole c’est son cours interdit qui va rompre la digue sur laquelle nous sommes.

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