C'est la nuit étourdie ralentie elle est faite pour ça c'est la nuit elle n'accueille que vous c'est la nuit dans sa terrible précarité c'est la nuit y a-t-il encore de la glace coupante et silencieuse là y a-t-il encore des chardons qui battent les mollets...
Lire la suite"L'os de la langue perce le mot", réédition 46 ans plus tard par La Taupîne...
Merci aujourd’hui à Tristan Alleman pour cette …résurrection. Deux couvertures différentes pour les collectionneurs... Liège années 70, on écrit, on publie, on se rencontre, on s’écrit, on se téléphone et Internet n’est pas de notre paysage. Des poètes...
Lire la suiteEtat des lieux, masques et simulacres
Bien sûr, plus d'ateliers dans ce foutoir sanitaire, avec masques et grommellements inaudibles, non merci. je reste disponible mais ne me déplace plus aux quatre vents pour retrouver toujours les mêmes questions, le temps est venu pour moi d'aiguiser...
Lire la suiteDans un linceul d'herbes sauvages
Dans un linceul d'herbes sauvages rosée et pollen dans les yeux silence derrière les foules graminées montagnes clameurs lointaines dans la vallée le mâchonnement des prières des chants bruissement de poèmes arrachés au ressassement moucherons hannetons...
Lire la suiteAvec eux et sans vous
Avec eux et sans vous Alors je suis allé faire pipi, c'est comme ça que ça a commencé , maman (on dit toujours maman aujourd’hui, môman, méman, manman, mère c’est trop dur, maman, partout) maman donc avait toujours dit que lorsque je vivrais une grande...
Lire la suiteLittérature en période d’isolement / 9 novembre 19h30
Mais de quoi s’agit-il donc dans cet isolement ? De solitude, d’éloignement, d’enfermement provisoire, comme si écrire n’était pas toujours une question d’au-delà et d’ailleurs même quand c’est ici que ça se passe. La littérature ne se fait pas entre...
Lire la suiteDes pluies torrentielles
Des pluies torrentielles, des inondations goulues les avaient ramenés à la surface, les anciens surtout, les dégraissés, les secs étaient revenus prendre place parmi les vivants, ils étaient ballottés dans les flots en une sinistre et comique cavalcade....
Lire la suiteCet âcre goût de fêtes
Cet âcre goût de fêtes dans la bouche des hommes cet âcre goût de sang entre les dents la cendre des ruines escarbilles jusqu'au profond du gouffre langue brûlée au langage de kapos vigiles des déserts arasés dans le coeur déjà froid aboyeurs telecoms...
Lire la suiteLes trains sont en gare
Les trains sont en gare quand partirons-nous? Sans bagages enfin sans attaches aux chevilles côté fenêtre encore un peu ça défile si vite c'est magnifique ils sont tous là des jeunes des vieux que j'avais oubliés peut-être chassés tout au fond du jardin...
Lire la suiteC'est à la semaille
Pour Ludivine Joinnot C'est à la semaille parfois en pointillés piqué et repiqué sans cesse dans la sonnaille d’une virgule en moins en trop désherber souvent éclaircir le poème dans la matière de la poussière mouillée d’humeurs et larmes de toutes sortes...
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