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"Il lisait les journaux du bout des doigts, dégoûté des jactances des crétins internationaux dans la haine de l'Europe qui faisaient tout pour y planter leurs identités rabougries, il regardait ses écrans en serrant les points, la guerre allait rebattre les cartes et, comme toujours, fortifier un nouveau monde.
Il n'avait plus de temps à perdre ici, tout ce qu'il avait aimé avait été placé aux soins intensifs de la laideur et de la bêtise, les corps même s'avachissaient, les mâchoires pendouillaient, les culs grossissaient et les regards des poulardes en basse-cour jouaient les Maryline de fast food.
C'était une époque bête et sans talent, bouffie d'idéologie de deuxième main, la guerre, cette belle saloperie tant aimée des hommes jouait les dernières répétitions avant la générale.
Ca sentait les poubelles rances de l'esprit.
C'était le temps du vide."