Deux courts textes

Elle dit en buvant une gorgée de café...."Je préfère les écrivains morts, je peux leur dire vraiment ce que je pense. Les vivants sont insupportables dès qu'ils parlent...finalement je les lis sans les commentaires mielleux qui les entourent et la vénération de leurs "mots ", comme si les phrases étaient déjà une forme de corruption."

Je me servis une bière et augmentai le volume de la musique, tout devenait calme, sans risque d'affrontements.

« Ruminer n'est pas très éloigné de ruiner. Je me suis découvert totalement ruiné par cette écorchure qui devient usure et que l'écriture ne cesse de mettre à jour, ou les insomnies qui sont le berceau de tout ce que j'ai pu penser et écrire, dans la chaleur du lit, sous les draps que très souvent je considère comme un linceul provisoire Une répétition. », dit-il.