Ne reste de ce jour que souffles et miettes sur la table, mains posées sur les épaules du soir qui avance dans des détours d’automne, ne reste de ce jour en la nuit qui s’affale sur les boulevards et les impasses, paroles éparpillées dans le frottement des voix, promesses de chagrin et de stupeurs diverses, bonheur de ne plus se lancer dans les arènes anciennes des colères perdues, confiance dans le sang qui afflue encore et encore dans l’instable avenir des amours.