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Soleil ce matin et l’automne qui fouille dans les arbres du bout des doigts.

 

Une trouvaille: un mot, une phrase, jamais une idée.

 

Le cinéma m’a donné le goût de la fin, la littérature, celui des enchaînements.

 

Elle entre dans la lumière et nous laisse affligés de tant de civilité.

 

Détourner les yeux, de la Méduse en nous.

 

Il promène son chien, les gants à la main, toujours prêt !

 

Elle était expulsée de l’amour depuis sa maternité.

 

Revenir au début : se débrouiller avec la clarté de la fin.

 

Ecrire, une façon de ne pas regretter.

 

La trace d’une femme aimée en filigrane…

 

Femmes lisant le menu d’un restaurant, scrutent sévères et muettes.

 

Tranquille, vivre une époque tranquille, donc ébranlable, sans appui ni continuité, un temps mou où l’Histoire mord soudain à pleines dents.

 

Réussir à s’endormir chaque soir dans le monde, avec au loin l’alarme d’une voiture que personne ne vient arrêter et se réveiller avec le monde, chaque matin dans l’alarme suivante.

 

Une femme farouche, un homme farouche, un enfant farouche, un animal farouche, pour une fois nous sommes qualifiés de la même et juste façon. Rien ne fait la différence en nous avant la confiance ou la perte.

 

Parfois être d’accord avec sa mort, ne lui attribuer que peu de poids, alors pourquoi n’acceptes-tu pour toujours cette parfaite alliance?

 

Où suis-je? Loin d’ici si souvent. Où suis-je alors? Dans le souvenir d’ici…

 

Dans la lecture, seul se construit le souvenir d’un passé ignoré.

 

Des enfants bardés de la misère de leurs parents: téléphones, bijoux, vêtements, langages, tous inutiles.

 

Ne pas se prendre la tête, comme une antienne désespérée qui affleure au lâcher prise et dit un temps de sphincters.

 

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