"C'est profond comme une longue toux d'hiver et ça ne ne se traite que par un scrupuleux assèchement cette hérédité des voix sans souffle, ça grignote tout le faux gras de la vie, et puis, d'un coup, ça s'éteint.
Sans un mot, au milieu d'un inspire sans prétention et, dans le même temps, un bruissement général reprend tout au long des couloirs, jusqu'au fin fond des galeries, ça bourdonne; les enfants n'y font pas attention, ils babillent jusqu'à très tard, certains, en âge de reproduction, font encore clapoter cette langue molle entre leurs mâchoires farcies de sons primaires.
Dans ce vaste espace des êtres sans horizon, on entend parfois les échos de l'extérieur, les secousses des basses, les stridences des aigus des innombrables fêtes du peuple du dehors...."
Dans le mur 3