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Que tombent les pétales sur des cendres anciennes et les flammes redoublent.

 

Ils se croisent en baissant les yeux comme dans un long sommeil intermittent.

 

Ils s’éloignent et ils s’aiment, chacun chez soi.

 

Des étourneaux dispersés dans les arbres, des ampoules éteintes avant la joie.

 

Prendre le large et revenir au livre après l’exil du jour.

 

La matière de l’apparence dans la forge du silence, écrire.

 

Aller et venir à mon gré dans le temps, juste avant le réveil.

 

C’est en faisant des fautes que je me sens le plus présent.

 

Une eau qui coule et de l’enfance me piquète les pieds.

 

Si l’amour menait à quelque chose, il serait réservé aux aventuriers, mais non, profitons-en, à rien, à rien.

 

Et pourtant, elle n’est rien qu’aimée et cela suffit.

 

Ce besoin de pureté qui s’empare des imbéciles en vieillissant, n’importe quelle pureté !

 

Sous les eaux du barrage, un village en apnée.

 

Rire tant et tant et se surprendre à ne plus savoir de quoi on rit.

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